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  • Photo du rédacteurTommy Gaudet

Final Fantasy 7 est overblown – 1ere Partie

Dernière mise à jour : 8 déc. 2020



Il se bat avec un côté de bateau?

So it begins…


Un sujet sensible que je vais aborder aujourd'hui. Un article qui sera en 5 parties et qui va s’attaquer à une des colonnes tout croche du temple.

La SNES est, à mon sens, la console à laquelle le Jeu de Rôle s'est le mieux exprimé. Le ratio entre l'imagination du joueur et le rendu à l'écran m'y semblait optimal et plusieurs jeux de qualité sont là pour illustrer mon point. Loin de sombrer dans une énumération, je veux plutôt parler d'une série en particulier, puis d'un jeu en particulier...

Tout d'abord, en Amérique du Nord, on a eu le 1. Puis le 2, qui était en fait le 4. C'était un jeu de rôle classique, avec la jauge de temps réel comme on l'aime. Les combats étaient ainsi plus rapides au point de souvent devenir épiques. Bien qu'un consensus existe autour du team optimal (Edge dans la première rangée avec les deux sabres de légendes avec un Ribbon et un Protection Ring, Kain avec l'Avenger Sword au milieu et Rosa et Rydia équipées de bâtons et baguettes magiques pour augmenter la force de leurs spells plutôt que des fouets et arc à flèches pour les dommages en combat), on peut d'une fois à l'autre refaire le jeu en changeant les moyens des personnages et la route pour parvenir au combat final au centre de la Lune. Pour dire vrai, c'est mon préféré. Les personnages, bien que toujours avec un team décidé par la diégèse, sont réellement différents les uns des autres.


À l'époque, y'avait rien de plus imposant ou menaçant.

La finale, contre Zeromus au centre de la Lune... J'en ai encore des frissons plus de 20 ans et 50 fois plus tard.


Ensuite ça a été le 3, qui était en fait le 6. Pas mal la même formule gagnante que dans le 2 qui était le 4. Une histoire plus poussée qui donnait à la série cet arrière goût de politique qui semble plaire à tant de gens. Ici, bien que les personnages aient des classes différentes et un pouvoir qui lui est propre, la différence réelle est surtout au niveau des statistiques. À chacun sa manière de donner 9999 de dommages à tous les méchants diront plusieurs. Mais bon, ce n'est que par cet aspect que j'en viens à me décider: le 2 est meilleur que le 3. Sinon, le 3 est parfait. Combats épiques, un deuxième monde gigantesque, des teams de combats variées et une quantité impressionnante de pièces d'équipement et d'habiletés à découvrir. Wow, la première fois que j'ai fais 'Quasar' avec Strago. Kefka, le méchant de la fin et le combat qu'il traîne avec lui sont une des expérience de RPG les plus intenses de la vie, égalée seulement par le combat contre Zemus/Zeromus au centre de la Lune dans le 4.


À ce moment-ci des années 90, il était tout naturel que j’attende au bout de mon siège la suite à l’excellent Final Fantasy 3: Final Fantasy 7.


Puis la bête est arrivée. Et loin de me retrouver dans le confort d’un jeu de qualité permettant de partager les émotions et découvertes avec mes comparses, je me suis retrouvé seul, ostracisé par mon opinion, qui est pourtant la vérité, de ce qui s’est avéré rapidement le plus surestimé de tous les jeux vidéo de toutes les consoles de tous les temps. À date.

Allo, pro d’un autre domaine qui parle à travers de son chapeau!

On s’en souvient, il y avait une cut-scene qui passait comme un trailer de film à la TV. Des légendes disaient même que Steven Spielberg avait donné son accord en déclarant qu’avec ce jeu, les jeux vidéo devenaient une forme d’art légitime, capable de raconter des histoires.


Et pourtant, Final Fantasy 7 est bel et bien une déception sans nom pour les vétérans du domaine et je me ferai un plaisir, dans cette série de 5 articles, de vous exposer pourquoi j’ai raison et que votre nostalgie fait de vous quelqu’un qui a tort.


Le rendered avant tout


La première déception est certainement venue du fait que le jeu ne serait plus sur Nintendo. J’y étais, je m’en souviens, c’était l’époque durant laquelle la civilisation en entier avait été brainwashée à l’idée que la qualité ne pouvait que passer par des CDs. Comme Nintendo avait opté pour une console à cassette en la N64 et que la suite de Final Fantasy 6 devait être une de rendered CGI 3D, FF7 allait donc exister sur une autre console que celle qui aura porté la franchise au firmament...oui, déjà j’étais déçu.

Notre héros c’est Popeye, jeune et tout en angles

C’est que je me doutais bien qu’en faisant ce choix, Square avait décidé de prioriser l’image au game play; la technologie à la rejouabilité et le contenant avant le contenu. Et mets-en que j’ai eu raison là dessus, parce que si, dans le 6, Kefka proposait un combat final glorieux aux graphiques lustrés pour clore un jeu excellent au potentiel presque infini, le 7 aura offert une aventure dans laquelle on suit une pile de boite dans un univers autant engageant qu'un sandwich de dépanneur.

D’une série encourageant l’exploration et la variété, on est rapidement tombé dans un jeu dont vous êtes le héros aux réelles décisions pratiquement absentes.

Je suis d’un naturel critique et j’en ai joué des jeux vidéo. Je l’affirme: Final Fantasy 7 est le jeu vidéo le plus surestimé de tous les temps et mérite AU MAXIMUM une note de 6 sur 10. Et vous allez découvrir mon argumentaire invincible expliquant pourquoi j’ai raison au fil des 4 articles qui vont suivre.

Oui, ce n’est que le début…

Dans le deuxième article, je discuterai des maps, autant celles de l’overworld que celles des dongeons, et vous démontrerai combien le loading à chaque combat rendait le jeu lourd...lourd...lourd...

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