Un autre classique du domaine, diffués deux fois au Brouhaha. Voici le texte de présentation...
Joshua, le petit de 10 ans de la famille typique américaine de banlieue qui prend des vacances au début du film, a la Shining. Ou un équivalent moins haut de gamme et plus efficace car son pouvoir lui permet de se faire raconter des histoires pour dormir par son grand père décédé depuis 6 mois. Des histoires d’horreur mettant en scène de très affreux goblins illusionnistes mangeurs d’hommes. La particularité de ces affreux goblins est leur mode d’alimentation. Pour manger, ils doivent réussir, à l’aide de leurs pouvoirs hypnotiques, à faire consommer du vert à des humains. Déguisé en babe, on le gave de gaspacho aux tomates vertes; mascaradant en sheriff, on donne un sandwich au vert à un ado affamé ramassé sur le pouce; apparaissant sous les traits d’une tentative de babe, on convainc un sportif en manque de se gaver de pop-corn assaisonné de vert… Le vert ainsi ingéré cause une transformation bizarre chez les humains victimes : ils deviennent mi-viande mi-plante, la nourriture préférée des goblins méchants de Nilbog, protecteurs de la pierre sacrée, source de leur pouvoir de Stonehenge millénaire! Lancé d’abord sous le titre de Goblins, Troll 2 prit ce nom lors de sa deuxième vague de distribution. Le but de ce changement de titre est simple : tenter de vampiriser le succès de Troll 1, un film d’horreur à petit budget de 1986 qui récolta un succès inespéré. Donc, à part le titre, aucun lien n’existe entre Troll 1 et Troll 2. On remarquera d’ailleurs la coquasse ‘’One was not enough…’’ phrase à saveur mise fièrement sur le dessus de l’original anglophone. Même que les méchants dans Troll 2 sont des goblins. Bien sûr, pour les amateurs de jeux de rôles, groupe auquel je m’inclus, les liens entre les trolls et les goblins sont rares comme de la souffrance de Danton : les deux races vivent dans la forêt, les deux appartiennent à des sociétés plutôt anarchistes et les deux sembles puer de la gueule tout le temps. J’en vois pas d’autre…couleur foncée… De mon côté, j’associe souvent végétaux et troll, ce qui semble créer du sens ici, dans Troll 2. Aucune crainte, du sens, il n’y en aura pas beaucoup. À preuve, Troll 2 est le film qui a trôné le plus longtemps au sommet à l’envers de IMDB. C’est en mars dernier que paru Best Worst Movie, un documentaire d’une heure trente sur le présent long métrage. Non mais je comprends pas à quoi ça sert de s’intéresser autant à un tas de niaiseries filmées jadis et qui n’intéresses plus personne, qui peut bien avoir une idée aussi conne que de faire un documentaire à propos de personnes qui courent après des êtres impossibles qui se nourrissent de la crédulité des gens…?! Nonobstannament, Best Worst Movie est le documentaire le plus invité dans différents festivals de vaux de films depuis le début de l’année. La bêtise est tellement profonde et les créateurs assez conscients que l’on a transformé le creux en sommet de vague pour se divertir autour d’un produit unique. Troll 2 est unique d’une manière que seule la séquence finale de Troll 2 peut accoter… Mais bon, c’est de l’horreur…L’horreur et le douteux se mélangent très mal; on doit garder notre chapeau de critique un peu plus longtemps avant de mettre celui de détracteur, car l’horreur à petit budget vise trop souvent l’absurde volontaire pour que la note atteigne les hautes sphères des bas fonds. Et, souvenez vous que horreur à petit budget + absurde volontaire = psychotronisme = jamais au-delà du + ou – 5. On n’oublie pas personne que le lancement de Bave de Bouc est samedi le 13, ici même, à 19hrs. Que la réunion pour les performers bénévole qui vont ajouter en couleur lors des un an de douteux.org est le dimanche 14 entre 14hrs et 18hrs au 1803 St-Christophe et que le jeudi 18 c’est le party dans le Café de l’Usine C.
Moins 7,8
Comments