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  • nathanomorin

The Puma Man / L'Uomo puma / L'Homme Puma


Diffusé 3 fois en tout. Un des plus conséquent film douteux de la vie et les textes qui l'accompagnèrent.

Italie, l’élu vs. Les méchants. Aussi bien vous avertir tout-de-suite, l'homme Puma vole! Vive l'Homme Puma! L’Homme Puma, c’est le professeur Tony Farms qui se découvre une amitié toute particulière pour un amérindiens du Pérou habillé serré. Il faut dire que ce nouvel ami très intime lui apprend, à Farms, qu’il est l’Homme Puma, un guerrier mythique forcé de s’habiller serré avec une cape. Le péruvien habillé serré aide donc l’Homme Puma dans son combat contre les forces de Kobras, Donald Plaisance avec un œil croche qui tente de dominer le monde avec de la plastiscine, une roche et un masque en foam. Un bijou, un must. Film tourné en anglais en 1980, on comprend tout de suite la source de toute cette divergeance esthétique quand on constate que le réalisateur ainsi que les producteurs sont italiens. Les italiens des années 80, encore eux ! L’Homme Puma est, comme vous le savez déjà, un homme normal, choisis par le destin de par les couilles desquelles il provient pour devenir le messager d’une religion disparue y’a plus 300 ans. Le fait que cette religion soit disparue de nos jours est beaucoup dû au Petit-Jésus et à sa Très Sainte Inquisition; autre sujet très douteux à propos duquel je ne m’étendrai pas. Pas ce soir en tout cas. Parce que ce soir, c’est Donald Plaisance et un blue screen odieux qui vont prendre le contrôle de vos moyens de réception en monopolisant mon inspiration d’émission. Puma Man, c’est l’envoyé des dieux Aztèques…un concept qui, à notre époque, fait passablement 7ieme membre des Village Peoples. Le fait que la religion Aztèque aie disparue il y a si longtemps est un début de piste de compréhension du look tellement faggot du suit du héros. Autre époque, autre mœurs. Tout en rejoignant la visée du Bon Sens Critique développée par l’École de Francfort, la notion d’esthétique vestimentaire dépend de chacun, qu’il soit dieu aztèque ou autre; rien les effets spéciaux mais, rien n’excuse le doutisme des ligues majeures des effets spéciaux de ce soir. On a comprit notre Pleasance, on fonce vers la compréhension des personnages parce que tous les autres acteurs, réalisateur, monteurs…en fait, qui ou quoi que ce soit ayant collaboré à ce film n’ont jamais eu de carrière internationale par la suite. En exagérant, on peut dire qu’il y a 5 personnages dans le film : un dont on se fout et qui ne sert qu’à mettre le héros en valeur en étant le gars standard. L’autre c’est le héros; l’Homme Puma, le plus inoffensif de tous les supers héros et le seul qui, a ce jour, laisse son sidekick faire tout le bottage pendant qu’il s’amuse avec le Blue Screen. Vadinho, c’est le péruvien qui assume son ambivalence sexuelle et qui, pour la survie de son peuple éteint il y a 300 ans, balance des médecins par les fenêtres en espérant tomber sur celui qui maitrise l’art sacré aztèque du blue screen odieux. Y’a aussi une babe. Une babe comme les autres. Sans aucunes particularité par rapport aux autres babes de films. D’ailleurs, je n’en parlerai plus parce qu’elle réagit EXACTEMENT comme vous l’imaginez. Il y a aussi Donald Pleasance qui use de son charisme d’acteur Shakespearéen pour parvenir à nous térifier avec un bout de foam shiné doré… L’Ami de base, le héros, le sidekick, la babe et le méchant. On voit le portrait… Le héros choisit par le destin qui ne veut pas assumer le rôle de meilleur des meilleurs qu’il n’a jamais demandé et qui doit offrir son corps à la matrice à la fin pour tout purifier, j’en ai assez. La notion d’élu est à la base du plus grand best seller de tous les temps alors la défaite que l’Homme Puma est un film qui date donc ça excuse le scénario… Moi, Tommy Gaudet, je dis non. Je dis que l’Homme Puma, à - 8,5 est, sans aucun doute, un film qui n’aurait jamais dû être fait et qui ne bénéficie d’aucune excuse pour son apparence et son rendu. Je dis que le Bon Sens Critique fût avalé, digéré, réavalé et redigéré par ses créateurs. Je prétends que chose là, Alberto De Martino,a.k.a. encore un pseudo cheap pour américaniser un produit fait ailleurs, résultat du congrès des Dupes qui régit les lois internationales de distribution de film…a.k.a. Martin Hebert, n’a aucun respect pour notre intelligence ou/et capitalise entièrement sur un public cible à l’imagination plus fertile que celle de tout le monde que je connais ou/et qui sait que toutes les personnes qui allaient voir le film étaient pour être des indigènes javanais réducteurs de têtes pas encore civilisés qui en sont à leur première expérience cinématographique ou/et des prisonniers torturés ou/et … Homme Puma 11/01/10 Je l’entends souvent ces temps ci et je crois qu’une toute petite mise au point s’impose: tout est douteux. On me demande, dans la rue et ailleurs : ‘dis, t’as vu ce film? Est-ce douteux?’, et ‘mais là, ce film là, ce n’est pas douteux?’ ou encore ‘j’ai vu ce film là et je ne sais pas si c’est douteux…’ et bien la réponse est très simple : TOUT est douteux. Quand on me demande ‘est-ce douteux?’ est-ce qu’on vient de poser une question à propos du dit-film, le rendant par conséquent douteux… Oui, tout est douteux, les œuvres de qualités sont souvent celles capables de répondre aux questions qu’elle fait pointer. Dans notre bande, on qualifie de ‘douteux’ les longs métrages qui répondent à moins de questions qu’ils n’en créent – mais tous les films crééeeent des questions, encore plus quand on a le pouvoir d’en sortir des séquences de l’ensemble et de les diffuser hors contexte. Quelques questions soulevées par l’excellent homme-Puma de ce soir. Si le héros voit dans le noir depuis sa naissance, je ne comprends pas pourquoi il n’en a parlé à personne avant? Pourquoi les pouvoirs de l’Homme-Puma n’existent-ils que lorsque l’on s’habille en Homme-Puma? Badino, le péruvien amoureux de son peuple et de l’Homme-Puma, aurait-il pu s’habiller autrement? Sérieux, le film de ce soir est un chef d’œuvre à voir absolument et nous sommes ici pour ce faire. En résumé, Donald Plaisance et sa fadeur trouvent un masque en papier mâché peint doré qui arbore des glyphes Aztec. Comme tout le monde porte beaucoup de crédit aux Aztec depuis toujours, Donald Plaisance vois en ce masque le potentiel de dominer le monde; il se met donc logiquement à lancer des américains fils de docteur par les fenêtres pour arriver à tomber sur l’Homme-Puma, l’incarnation des dieux Aztec, toujours très crédibles, et sauveur du monde. Aidé de Badino, le très peu viril péruvien habillé serré, le héros va se ramasser à sauver le monde contre l’influence néphaste du masque… Je vous invite avant tout à noter à quel point le héros, l’Homme-Puma, passe son temps à se plaindre et que Badino est du genre à recevoir les taloches et à se tapper le sale travail. Vraiment tout le sale travail… -8,5 certain, on est presqu’à -9. On verra bien ce soir…


Moins 8,8

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