On a diffusé ce film au Brouhaha en 2008, 13 jours après l'avoir découvert. Voici sa présentation.
1997, c’est Relevez le Défi dans son prime; c’est pas encore Napster mais c’est StarFox et Ocarina of Time au 64, j’avais pas encore baisé et j’en étais à mes premiers joints. 1997, ça fait longtemps, mais pas tant que ça. 1997, ça nous ressemble et on s’en souvient, mais pas tant que ça… À preuve, Videoville, alors rendu à sa deuxième évolution de Videoville Showtimemon, a trouvé pertinent de nous pondre deux films en total déphasement avec la réalité de l’époque. Total Force, suivit ensuite de Absolute Force, sont respectivement les premiers et deuxièmes volets d’une saga moderne opposant un nombres considérable de camps différents tous plus importants les uns que les autres. La trame se veut dans la veine de celle de Jack Ryan, le personnage de roman, édulcoré de James Bond diplomate, incarné pour la première fois à l’écran d’argent par Harrison Ford en 1992 dans Patriot Games, puis Clear and Present Danger en 1994. Harrisson Ford célèbre justement son anniversaire aujourd’hui…coincidences ou prédestin? Non, c’est seulement que j’ai agencé des éléments tous plus éparts les uns que les autres jusqu’à ce que je trouve un lien facile qui fasse vibrer les glandes des crédules. Pour en revenir au cinéma du film audio-visuel que nous allons visionner ce soir tantôt en projection, Total Force, parce que c’est le premier volet que l’on va encaisser, est un long métrage considéré dans la période néo-nouvelle. Tout ce qui fût distribué en 1996 et ensuite appartient à cette catégorie. Car c’est en 1996, tournant 1997 que le DVD est devenu le format standard de diffusion, reléguant le VHS dans les boites poussiéreuses des clubs vidéos et autres marchés aux puces. 1997 est également l’année de l’essort de Blockbuster en amérique du Nord; phénomène que je considère comme le plus grand culturicide depuis que les conquistadors ont décidés de mettre le feu aux bibliothèques de leur nouveau monde. Jusqu’en mai passé c’était Sale Commando ou Soldier Boyz de Michael Dudikoff, en 1997, qui règnait sur le titre intercontinental néo-douteux le plus profond les uns que les autres. Challengé souvent au fil des années par des titans comme Rogers Normandin, Simon Boisvert, Drive avec Marc Dacascos, Simon Sez, Crank 2, aussi connu sous le nom de Transporteur 9, la trilogie du singe sportif que j’adore, Pin-Pon le Film, Nitro et, bien sûr, The Room, pour ne nommer qu’eux…il s’en sorti toujours vainqueur, rarement sans difficultés, souvent par abandon, quelques fois par abandon de décision. Depuis la découverte de Total Force, Cible Primaire, le vieux champion qu’est Sale Commandos ou Soldier Boyz, fait face à un challenger qui part favori… Et, c’est quoi ce long métrage? Wellington Industries est de ces industries qui révolutionnent le monde par la science. L’ampleur de leur génie scientifique peut facilement être mesuré à l’ombre de leur dernière découverte : le neurolateur. À l’écoute de ce nom on peut imaginer le mandat d’une entreprise qui focus autant ses énergies à la recherche et au développement tout en se foutant autant de l’aspect distribution de leur géniales découvertes…Neurolateur… Wellington Industries donc, cherche en la personne du gouvernement américain un client potentiel pour son neurolateur; une arme toute puissante servant bien entendu à neurolater. Mais, l’arme est trop puissante, Wellington a pêté les plombs, les terroristes veulent s’en emparer et le gouvernement en a assez du mégalomane Wellington, chef de Wellington Industries, source de toutes ces inventions de fin du monde. Avec le neurolateur au centre de la crise, Timothy Bottoms parviendra t-il a garder son calme Steven Seagaléen durant tout le film? La menace de neurolatisation euh, non neurolatage planétaire saura t-elle fournir 90 minutes de matériel à un scénariste? Frank Stalone était-il tellement fâché avec son frère pour devoir jouer dans un tel film? Autant de cervicales cassées ne démontrent-elles pas un besoin de sensibilisation à la cause des mounchés? Neurolater…Mais, et c’est là que je souffre le plus, qui peut penser que les nombreux stocks footages éparpillés durant le montage de la séquence d’introduction pouvait être considéré comme pertinents… Moi, j’en serai à ma deuxième écoute et je vais le savourer intensément…
Moins 8,79
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