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  • nathanomorin

The Room


The Room. Le film qui a prit la place du psychotronisme quand on parle de Douteux avec un néophyte. Diffusé en 2009, voici ce qu'il m'a inspiré!

6 millions de dollars, des blues screen inutiles, de l'acting unique, la seule apparition du wiseau Ball à l'écran, des rires, des pleurs; mais jamsi de la manière qu'il l'avait prévu. Tommy Wiseau a payé, monté, réalisé, scénarisé et changé d'idée à propos du long métrage que voici. De drame social, c'est devenu une comédie noire. Vous verrez un jour pourquoi! Un film joué, écrit, réalisé et produit par la même personne, ça ne donne jamais un bon résultat. Et c'est le cas ici avec l'oeuvre de Tommy Wiseau, un être étrange, un croisement entre un chanteur d'un groupe métal norvégien et un sbire de mafioso sur le crack. The room est un film avec une esthétique à la Trapped in the Closet meets Des gars des filles et un salaud. Tommy Wiseau joue un gars très fade qui rit tout le temps, qui se fait tromper par sa blonde manipulatrice avec son meilleur ami "beau gosse" sans personnalité. Le film est entrecoupé de "oh HI chose" à chaque fois que quelqu'un rentre en scène, et de personnages futiles, comme le jeune voisin qui veut voir Tommy et sa blonde copuler et la grand-mère qui nous dit qu'elle a le cancer du sein et n'en reparle jamais. Un film de 6 millions, de dollars... oui oui, 6 millions... Un fois rentré dans The Room, vous n'en sortirez jamais. (Cliché, mais tellement vrai) Un film de 2003 résultant des délusions d’un seul homme. Durant plus de 5 ans, Tommy Wiseau, un inconnu inimportant sorti de diverses écoles d’acting, s’est efforcé de trouver du financement pour mettre sur pied son film tiré de son script tiré de ses idées. Plusieurs coat de cuirs Coréens vendus plus tard, Wiseau se retrouve avec l’argent nécessaire pour réaliser son projet : soit un humble 7 millions de dollars. Peut-être plus que jamais, le budget sera la source des questions qui flotteront dans votre tête tout le long du chef d’œuvre. Ou sont passés ces 7 million s de dollars? La légende veut également que plus de 400 personnes aient contribuées au long métrage. De quelle manière un film de qualité collégiale peut-il nécessité l’aide de 400 personnes? Très peu de réponses officielles ont transpirées du tournage; les acteurs tentent tous d’oublier et faire oublier leur participation à ce film, ce que l’on sait pour sûr par contre, c’est que The Room, de Tommy Wiseau, est considéré par plusieurs comme le pire film de l’histoire, le Citizen Kane des Ed Woods. Nous, comme on est toujours dichotomiques et très rarement dépassés par l’émotion, on s’est arrêtés à -7; surtout pour le punch incroyable de la séquence finale, de l’inusité imprévu insultant et impertinent qui mérite un -2 d’un coup. En gros, The Room est l’histoire d’un triangle amoureux mettant Johnny, Steven et Lisa au centre de l’action. D’ailleurs, dans la première demi-heure, vous allez pouvoir savourer une nouvelle définition du mot ‘passion’ en vous faisant imposer quelques séquences de ralentis assaisonnés de saxophone langoureux et de tripotage d’actrice presque mineure. Ensuite, la diégèse vous amènera dans l’univers des personnages inutiles du film; ils sont nombreux et vous exposeront tous un problème irrelevant qui disparaitra aussitôt de la diégèse dès qu’ils seront mentionnés; au pinacle on retrouve la célèbre ligne : ‘I’ve got breast cancer’ lancée par la mère de Lisa, la consécration de ce mouvement voué à remplir de vide un film dépourvu de substance. La première demi-heure se passe dans l’intimité des amoureux. Oui, vous allez ressentir un malaise devant cette passion exprimée tout croche par des acteurs qui viennent de se rencontrer, plusieurs fois. Puis, le choc de constater que le ciel de San Francisco est un Green Screen mouvant glorieux. (Vous remarquerez que les objets en background bouges d’un plan à l’autre, ajoutant au malaise laissé par cette inutile utilisation des merveilles de la technique moderne) Ensuite ce sera le mariage et sa préparation, surtout ponctué de discussions vacuites entre Wiseau et quelques uns des acteurs jouant ses peu nombreux amis. The Room est un film à dialogue, du douteux psychologique; vous devrez vous concentrer sur les interventions des personnages si vous voulez vaincre. Et c’est durant cette période du film que vous allez rencontrer mon innovation tirée du film favorite à moi : le WiseauBall. Le Wiseauball se joue en un seul cadre de caméra, aucune limite de joueurs, pourvu qu’ils entrent tous dans le cadrage. Les joueurs seront idéalement habillés confortables. Quant aux règles du jeu lui-même elles sont assez floues…on décèle une volonté de garder le ballon en l’air le plus souvent-longtemps possible mais le processus de marquage de points est encore incompréhensible pour les non initiés. Peut-être que le WiseauBall est un jeu inclusif, quelque chose qui permet à tout le monde qui y participe de finir perdant? On en reparlera… Enfin, c’est l’escalade finale lors du party du mariage avec tous les amis présents…vraiment, une séquence à -2 d’un coup il n’y en pas beaucoup dans le monde. Finalement, on a déjà parlé des visionnements mensuels de The Room, ici, à Montréal, qui chargent 10$ et qui ne fournissent même pas les projectiles; nous n’avons rien à voir avec ça. Rien d’utile ne transpire de taper sur le même film tout le temps. On cherche ici à comprendre comment un être humain aie pu considéré que le long métrage de ce soir en est un réussi et complet méritant un investissement de 7 millions de dollars. Ici, on fait ce genre de films; là bas pour le même prix, on peut fabriquer trois écoles et fournir de l’eau à toute une région.


Moins 8,2

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