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  • nathanomorin

Savage Waters / Eaux Sauvages


Un long métrage composé principalement de dialogues vaseux et de séquences en longueur. Le charme vient justement de ce manque incroyable de rythme et de la lacune sérieuse au niveau des interractions des personnages.


En gros, une bande de citadins tente une descente de rapides en canoe dans la brousse américaine. Discussion de biscuits, de sauvegarde de la nature, un meurtre prétexte, discussion sur les femmes, sur les bas de portes, sur les arbres, sur les nez, sur l'amitié...Je doute que vous ayez subit des dialogues vacuit à ce point avant et je ne crois pas possible de constater l'existance de dialogues plus vacuit ailleurs. À noter que ce film fût le deuxième visionnement de Pas de Pitié pour les Navets, notre fillière Parisienne tenue par le dynamique duo Berthon-Bourain. Savage Waters On est profondément en zone de quarantaine, les deux pieds dans ce qu’il est approprié de nommer : le drame au ralenti. Déjà que les drames ça se veut plus lents que les films d’action, mais en plus on parle ici d’un rythme de film tellement déphasé avec notre capacité d’attention que c’est-ce qui devient source de notre divertissement…Oui, c’est un drôle de paradoxe qui peut se développer pour pratiquement tout. C'est pourquoi il est utile de préciser, quand on vous dit que le film de ce soir est autour de -7, que l'on implique les réflexions d’autres amateurs du domaine de par le monde; Everything is Terrible, Found Footage Festival, Rotten Tomatoes par exemple trouvent tous que Savage Waters est utile d'inutilité. Et, chanceux que nous sommes, les plus encouragents commentaires nous viennent de la francophonie; soit Pas de Pitié pour les Navets et Nanarland. Parce que le morne juteux et nourrissant d’Eau Sauvage se situe presque uniquement au niveau de la traduction et des dialogues. Ou, tout ce qui va sortir de la bouche des antagonistes vaut l’attention…et dans ce cas-ci encore plus qu’ailleurs, le tout est plus grand que la somme des parties. En fait, c’est tellement fade comme écoute que je peux difficilement vous résumer l’histoire, malgré le fait que je l'ai écouté d'un bout à l'autre au moins 3 fois. Mais ne me jugez pas trop rapidement, vous allez vous aussi vous décourager de ces discussions inutiles à propos de choses ailleurs au degré d’importance équivalent à la 403ieme décimale de Pi. J’ai décellé, entre deux bouchées de sandwich au sable audio-visuel, que ce film parle de citadins en vacances pour une descente de rivière, qu'il se produit le meurtre de quelqu’un, et beaucoup de suspense manqué puis un générique… Répétition, évidence, redondance, inconsistance, impertinance, absence de sens, l’arsenal au complet des meilleurs trucs pour tuer l’intérêt des gens est utilisé pour empêcher les plus farouches motivations de tenter d'abord de comprendre, ensuite de simplement suivre. En fait, chaque nouvelle scène est pas mal comme une nouvelle épreuve. Si vous vous retrouvez perdu dans la discussion vacuite d'une scène donnée, dites vous que vous êtes maintenant meilleur et plus fort face au phénomène qu'est Eaux Sauvages, reprenez votre souffle mental et tenter de durer plus longtemps à la scène suivante. J’ai confiance qu’ensemble, nous vaincrons !


Moins 7,09

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