Une trame sonore glauque se cherchant du visuel aura finalement opté pour cet amalgame sans dessein de dépression familiale et de passes de chats épaisses.
Beaucoup de passes de chats épaisses. La maison a l'air quand même pas mal cool, je comprends que la trame sonore a décidé d'y habiter. Mais je comprends aussi qu'elle décide de s'en prendre aux deux morceaux de gouda que sont la mère et son fils... Y'a des inserts pas mal épais aussi, qui permettent à la trame sonore de s'exprimer plus fort pendant un instant. Check, là le gars a pu de pop-corn dans son bol et y'a de la grosse musique épeurante. Faque imagine toutes les situations qui vont permettre à la trame sonore trop épeurante pour rien du criss de s'exprimer! La mère dans la douche, quand le gars prend une marche, en entrant à l'épicerie, en fouillant dans la cave, quand les gens se couchent, quand la porte se ferme, quand la madame se penche pour ramasser quelque chose, quand la caméra fait un pan bin normal dans la cuisine...tiens, elle est encore dans la douche? Même que la trame sonore aime tellement pas le gars pis la mère qu'elle les attaque avec des flashbacks tirés du film pis des focales de collégien... BOUH! Rendu à la moitié du film, je dois me rendre à l'évidence, ça va être plate en Petit Jérémy. Si ce film est une toast, c'est une toast froide beurrée avec rien, prise derrière le coach jusqu'au prochain déménagement. Les images sont belles, mais ça n'empêchera pas la trame sonore de tenter de nous terroriser jusqu'à la dernière goutte... C'est très, très fade. À éviter à tout prix.
Plus ou Moins 2,6
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