
On a diffusé ce film circa 2012. Sacré oeuvre quand même. Et voici ce dont la chose m'a inspiré.
Rocky I et II. C’est quoi le lien avec Maniac? L’acteur principal du film de ce soir, Joe Spinell, jouait le rôle de Tony, l’ami de Pauly dans Rocky I et II. C’était en 1977 et le film gagna un Oscar. L’année d’après, Joe Spinell tenait le rôle du méchant empereur intergalactique dans StarCrash 1, du gros -7 minimum qui vieillit très bien. Deux années plus tard, en 1980, William Lustig, réalisateur-producteur à qui l’on doit, entre autre, la trilogie de Maniac Cop et quelques-uns des sacro-saint Emmanuelle, vit en Spinell et son jeu saccadé tranquille d’amphétaminomane endormi l’acteur idéal pour incarner Frank Zito, le dérangé. Castré jadis par sa mère décédée jeune, Zito est un homme dans la quarantaine dépassée qui souffre d’un manque cruel d’amis. Pour palier à ce manque, il a décidé de clouer sur la tête de mannequins féminins de magasins, le scalp des femmes qu’il rencontre. C’est que, le manque d’amour que sa mère lui a transmise est à la base de sa façon d’être avec le beau sexe; soit comme tous les tueurs en série que le cinéma nous a montré : complexé, insécure et en recherche d’amour ou d’une manière de combler ses pulsions. Sans véritable renfort de subtilités, Zito va passer une heure vingt à tuer des gens et à se plaindre directement à la caméra du fait qu’il est désolé et qu’il ne savait pas et qu’il ne voulait pas et qu’il croyait pas et qu’il ne le refera pas et qu’il ne comprends pas et qu’il s’en veut et qu’il referait pas et qu’il s’en veut et qu’il voit des solutions et qu’il va changer et que la vie c’est de l’ostie de marde. Il nous fait plaisir de vous présenter ce qui est, à notre sens, un + ou – 5. Drôle de note vous direz; mais ces notes existent. Le divertissement est là, on va être divertis. Mais difficile de dire de quel côté du 0. L’univers de Zito, surtout dans sa chambre, peut-être considéré comme prenant et schizoïdisant. Le rendu sur film de sa collection de maladies psychologiques peut être abordé comme étant un pastiche efficace des films noirs et autres pièces de théâtre underground de l’Europe d’entre les deux guerres. Les effets spéciaux sont quelques fois bin correct; surtout vers la fin. Vous allez vous faire une idée à propos de l’effet assommant de sa litanie, mais à mon sens, ça fonctionne. Bien que redondante, la voix de Spinell mêlé au manque de finalité possible reliée au héros rend l’univers du personnage plus déstabilisant que sympathique. D’un autre côté, comment fait-il pour tuer toutes ces personnes sans jamais passer proche de se faire prendre? Ça doit sentir fort la charogne autant de scalps accrochés dans une pièce si petite…Ou est-elle située cette pièce? Comment paye-t-il pour tout ce qui lui appartient, c’est cher des mannequins, sinon j’en aurais… Comment une artiste talentueuse qui possède le corps que celle là va posséder peut-elle tomber aussi rapidement amoureuse d’un gars aussi bourru? Et, c’est pas vrai que tous les effets spéciaux sont bin correct…coup de 12 dans face à la 25ième minute… Puis, finalement, comme c’était écrit dans la description du film sur le site, vous allez avoir droit à des phrases passablement vacuite qui impose de considérer le négatif. En sommes, venez nous en parler, confiez-vous sur vos opinions à propos de ce que l’on va voir ensemble… Nous sommes Douteux.org, si vous avez des questions on en a nous aussi.
Moins 5,3
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