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  • nathanomorin

RUSH


Non seulement on a diffusé ce film souvent, mais criss que c'est dans mes préféré. Ça va sûrement paraitre dans les textes de présentation qui suivent...

Italie, Post-Apocalyptique fort laid. Film de 1983. Réalisé par Tonino Ritchie, ou Anthony Richmond, dépendamment du côté de l’Atlantique où l’on se trouve. Mettant en vedette Luigi Mezannote, ou Conrad Nichols, RUSH est un des archétypes premier de la grande famille Post-Apocalyptique. En plus, avant même que le film commence, c’est personnel. On frôle le -8,5, vous comprendrez ma difficulté à trouver les mots pour décrire la chose…Je vais donc tenter de rester descriptif et objectif, juste après cette tirade : OUCH! Seul derrière la ligne de quarantaine anti radiation érigée pour stopper les effets résiduels de la troisième guerre mondiale nucléaire qui anéanti presque toute l’humanité forçant les survivants à vivre en tribus barbares, RUSH survit en mangeant on ne sait quoi dans un désert orangé dépourvu de toute vie. Au détour d’un banc de sable, il découvre un figurant qui ne parle qu’en éructant des monosyllabes. Après un combat aussi court que douteusement monté, RUSH parvient à sauver une jeune plante, preuve récente que les radiations se résorbent. Souhaitant avertir tout le monde que la situation s’améliore à l’extérieur des murs protecteurs, dans la zone de quarantaine, RUSH se fait kidnapper par les hommes du boss des méchants, joué par le sempiternel Gordon Mitchel, qui n’a rien à voir avec Cameron Mitchel, de Low Blow et Deadly Prey. Grâce à la magie du cadreur chose, soit mettre un filtre rouge au sommet de l’écran pour faire thématique, et au génie du réalisateur Ritchie/Richmond, on se retrouve prisonnier, aux côtés de RUSH, dans un camp de travail forcé. Il y travaille la terre radioactive à mains nues, s’y fait des ennemis, des amis, une conquête amoureuse, puis devient l’espoir de l’humanité. Faut dire qu’il se trouve deux motivations dignes des films que j’écoute : 1- La vamp du dernier boss est en fait une espionne des gentils qui n’attend que le sourire de Conrad pour crouler. 2- Le boss des méchants a jadis tué le frère de Nichols/Mezanotte. Un peu de sémantique maintenant : Post-Apocalyptique : un moment donné après la troisième guerre mondiale nucléaire, les quelques survivants de l’humanité vivent en petits groupes, souvent barbares, qui se retrouvent en compétition pour de l’eau, une source d’énergie et des femmes fertiles. Une variante implique un virus et/ou une zone de quarantaine. Cause personnelle : lorsque la motivation du héros est de source émotionnelle très proche. Frère, sœur, petite copine, mère, père, chien, guitare… Un de ces individus ou objet aura à souffrir pour que le héros décide de finalement assumer sa position de vecteur d’action et de développement principal du long métrage. RUSH, survivant de l’apocalypse nucléaire et habitant solitaire d’un monde dévasté par la radiation, se trouve une cause juste pour canaliser sa vengeance personnelle lorsqu’il apprend que le boss des méchants tente d’étouffer le fait que la vie renaît à l’extérieur de la clôture en broche à poule. La cause est personnelle depuis avant le début du film lorsque RUSH découvre que le boss des méchants a tué son frère. Donc : Post-Apocalyptique à Cause Personnelle. Toute la deuxième moitié du film ressemble à un épisode de Bugs Bunny contre Elmer Fudd; en plus de plusieurs figurants militaires qui servent de victimes innocentes. En effet, le boss des méchants, tel Elmer Fudd, va passer 35 bonnes minutes à courir dans les bois après Bugs Mezzanotte. Faut voir la séquence du rat en plastique, de la fusillade de la grange… J’ai bien aimé réécouter l’émission de radio de la semaine passée et ça m’a amené à re-réfléchir à notre propos…On nous a taxé de méprisant. Mais je n’y crois pas, ce n,est pas ma motivation intime. On ne fait pas le culte de la médiocrité, on créé une zone de critique du produit culturel…Le message qui est le notre en est un inclusif et au sein duquel je rencontrai toutes sortes de gens qui m’aidèrent à tenter de comprendre le chemin très bizarre qu’est celui que l’on propose. D’ailleurs, à ma connaissance, le film de ce soir est à la source d’un nombre non négligeable de comming out douteux… À douteux.org, notre arme est la variété de nos moyens éducatifs, la variété des sources qui nous ont abreuvées de ce produit universel, puis la simple réalisation que ce que l’on tourne en dérision ici n’est jamais une finalité mais une étape entre pire et mieux. La variété est la source d’une vraie responsabilisation; ça implique de respecter la différence. À mon sens, discuter d’un produit culturel reste la raison ultime de ce produit. L’important n’est pas de ne jamais juger mais bien d’accepter que notre jugement ne sera jamais parfait. Tout peut-être douteux sorti de son contexte. Un problème est réglé dès lors que l’on peut en rire le cœur léger. Au-delà du facultatif, il y aura toujours la motivation. Qu’est-ce que c’est la variété? La première fois que j’ai rencontré l’acteur principal du film de ce soir, c’était dans Jours d’Enfer…’4 Mercenaires en guerre contre l’Armée Rouge’ en 1995. Je suis tout de suite tombé sous le charme du souriant acteur alors qu’il s’appelait Conrad Nichols. Quelques années plus tard, à cause des pseudos pour la distribution outre-Atlantique, Conrad Nichols devint Luigi Mezzanote. Jamais las de nous impressionner, plus de 15 ans après son dernier film, je découvrit tantôt que Luigi avait atteint sa nouvelle évolution et se nommait maintenant Bruno Minniti. Ce nonobstant, vous allez bientôt tomber sous son emprise envoutante… Parlant de variété et d’Atlantique…on a écouté le très récent Titanic 2, long métrage de la compagnie de production The Ayslum, compagnie qui nous a rappelé, ce 24 aout, straight to video, le douloureux constat sociologique voulant que l’humanité ne soit pas perfectible. Autre anecdote majeure, je me souviens du temps de Titanic, avant René-Charles, la chaine d’information avait fait en sorte que je fus mis au courant, à Rouyn, en Abitibi, du fait qu’une italienne en était à 63 visionnement du Titanic en 2 mois. Pour vous tenir au courant, 12 personnes ont débuté le marathon de 12 heures samedi passé. 7 on réussi à passer au travers de toute l’aventure. Bien abreuvés en Dernière Mission, merci à Marc Bélanger, notre bénévole périphérique bien aimé, les braves se sont attaqués à visionner l’œuvre en entier de Paul Robertson, excellent animateur s’il en est, à MVP, Mon Vaillant Primate, premier volet de la touchante trilogie du singe, Vampires Suck, les seigneurs de la Mort, Death metal Zombies, plusieurs épisodes des Jet Ranger (des Powers Rangers cheaps…), le pilote de Jem la musicienne, quelques blagues d’éléphants, des clips pour remonter le pep et au final, pour le coup ultime côté concept solide, on a défoncé la programmation en écoutant le deuxième épisode de l’Heure JMP avec Jean-Marc Parent. Les gens ont amenés des decks de Magic, des jeux de société, leur blonde, des game boy…


Moins 8,34

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