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Mercronspi 249 - Sauce d’une nuit d’été, 2025-07-16 - compendium

  • Photo du rédacteur: Tommy Gaudet
    Tommy Gaudet
  • 18 juil.
  • 7 min de lecture
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Mercronspi 249 - Sauce d’une nuit d’été, 2025-07-16 - COMPENDIUM

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Mercronspi 246 - Sauce d’une nuit d’été, MISES EN BOUCHES, 2025-07-16

Mercronspi 246 - Editorial Nostalgie avec Marie-Noele Richer, 2025-07-16

Mercronspi 246, Addendum - Mathieu Lemée et la Convergence Médiatique, Alexis et plus, 2025-07-17

Mercronspi 246, Addendum - Mathieu Lemée et la Convergence Médiatique, 2025-07-17

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Éditorial de Marie-Noele Richer


onsoir à toustes. Ce soir, j’aimerais vous parler d’un sentiment… et de son ombre portée. Deux postures qui naissent du même élan — se retourner vers le passé — mais qui ne le font pas avec la même intention. La première, c’est la nostalgie. 


Mmmhhh… la nostalgie. 


C’est doux. C’est sucré. Ça goûte la gomme Bazooka. C’est le son du modem 56k, la pub des Bons bonbons, la première fois que t’as vu David Bowie dans Labyrinth, pis que t’as eu des émotions floues… dans tes culottes.


La nostalgie, c’est ce petit luxe intérieur où on se dit : « C’était mieux avant… mais pas pour vrai. Juste dans ma tête. » On le sait que c’était pas mieux. On se lave pas dans un sentiment. On s’y trempe. Comme dans un bain trop chaud. On reste là-dedans, les doigts fripés, pis on ressort avec des idées molles… pis le cœur content. Moi, je suis nostalgique. Je m’y vautre. Je me fais des playlists de souvenirs. Je regarde les photos de mes enfants, toutes petites… De moi pis mon frère, de ma maman — toute jeune. Magnifique. Pis de Caramel, mon premier chien… qui ne savait rien faire d’autre… qu’être parfait. Et des fois je pleure. Des larmes chaudes. Réconfortantes. 


C’est l’envie de retourner à ce moment-là. Mais juste un petit cinq minutes. Pas plus. Juste assez pour se rappeler que ça… a existé. Je suis nostalgique. Je m’y roule comme un chat dans une pile de linge chaud. Et en même temps, je suis parfaitement capable d’habiter le moment présent. Je le regarde avec attention. Je le range dans ma tête… et je me dis : « Ça, c’est un moment parfait. Tu vas pouvoir t’en ennuyer plus tard. » On pourrait dire que je vis activement ma prochaine nostalgie. 


C’est ça, ma méthode : je prépare mes souvenirs comme on cuisine pour le congélateur. Mais parfois, cette affection pour le passé… elle peut tourner. Elle devient rigide. Elle se crispe. Elle refuse ce qui change. Il y a quelques années, un collègue que je respecte énormément — un homme droit, intelligent, dans un milieu plutôt tight — m’a dit quelque chose que je n’ai jamais oublié : « Tu sais, une des choses les plus difficiles en vieillissant… c’est de ne pas devenir réactionnaire. » Il avait raison. Depuis, j’essaie. J’essaie de trouver ça plus facile de ne pas l’être… que de l’être. Parce que oui, il y a cette autre façon de regarder le passé. Une façon plus défensive. Une façon de dire « C’était mieux avant » — pas avec émotion, mais avec conviction. Avec autorité. C’est une nostalgie qui se transforme en rejet du présent. En rejet de l’autre. En repli sur soi. 


On l’entend partout ces temps-ci : « Dans mon temps, c’était simple. » « Les femmes restaient à leur place. » « Les gens étaient naturels. » « Les pronoms, ça existait pas. » Pis bien sûr : « On recevait des coups de cuillère de bois, pis regarde — on est pas morts! » Ce n’est plus de la mémoire. C’est une reconstruction. Une époque imaginaire où tout le monde était blanc, droitier, content. Et pendant que ça rage sur les réseaux sociaux… ça vote. 


Ça vote pour ramener un monde : où les minorités se taisent, où les femmes restent à leur place, où les privilèges ne sont plus questionnés, et où l’empathie est perçue comme une faiblesse. C’est un attachement au passé… qui veut devenir loi. Un mal de vivre… déguisé en projet politique. Une tendresse… qui a viré au contrôle. Et ça, je ne veux rien savoir de ça. J’ai zéro envie de vivre dans un remake du passé écrit par du monde qui ont peur du présent. 


Alors je vous propose ceci : Soyons nostalgiques. À fond. Parce que ça réchauffe le cœur. Écoutons nos vieilles tounes. Racontons nos anecdotes pour la 16e fois. Pleurons devant un épisode de La vie, la vie. Mais restons présents. Vigilants. Ancrés. 


Parce que se rappeler, c’est précieux — mais imposer un retour en arrière, c’est dangereux. 


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Éditorial hebdomadaire de Tommy


Selon moi, la pire manifestation du conspirationnisme; sa pire facette; la pire ‘famille de conneries’ du conspirationnisme, c’est pas l’hésitation vaccinale. Ce n’est pas non plus les chemtrails, ni même la Terre plate ou même le négationnisme primaire d’affaires importantes comme l’Holocaust, les dinosaures, l’Holodomor, les alunissages pis toute…Toutes les affaires que j’ai nommées à date ne font souffrir que des humains et des enfants d’humains. La vie en général s’en fout…


Moi, la pire facette du conspirationnisme, et celle qui me semble avoir les répercussions les plus tentaculaires et variées, c’est le climatoscepticisme.


Y’a pas beaucoup de domaine de la science que tous les spécialistes du domaine sont autant d’accord. Pourtant, on est encore au niveau politique à s’obstiner avec des Duhaime, Fillion et Maurais et autres ersatz de Dunning-Krugerisés omnisachants quant à l’urgence d’agir.


Je l’ai dit souvent sur le show, mais dans mes plus vieux souvenirs, y’a 2 publicités qui passaient à la TV, jadis, circa 1983. Y’en avait une, une Interlude à Radio-Canada je crois, dans laquelle on voyait des pêcheurs de baleine dépecer un colosse de rorqual plus gros que le bateau. Les gars découpaient d’immenses cubes de gras et promenaient ça avec des crochets sur le pont…  Content qu’on aie arrêté ça, la chasse aux baleines…


L’autre, c’était une pub simple montrant l'étalement urbain de Los Angeles, avec ses autoroutes gigantesques recouverts en entier de chars. Des milliers de char, à perte de vue…  La pub faisait état que fallait qu’on revoit notre dépendance à l’automobile pour le bien de l’humanité.


On est plus de 40 années plus tard et de construire un parc éponge est perçu par les réactionnaires comme une attaque contre ce que je conçois comme étant la seule manière de se promener qu’ils considèrent: les chars.


Ça fait 40 ans minimum que l’on sait collectivement que va falloir changer de quoi de très profond dans notre manière de voir et expérimenter le monde, pis pas de joke, le seul souvenir de personne courageuse qui a parlé haut et fort pour qu’on agisse contre les changements climatiques et la dépendance humaine aux hydro-carbures, c’est Greta… Je veux dire, on est loin du courage politique local pis du changement de mentalité durable… Vous vous souvenez du Pacte des veudettes locales? 


Moi non plus.


Sinon, pourquoi je considère le climatoscepticisme pire que les autres facettes conspirationnistes? La Terre a connu 6 épisodes d’extinction de masse. Ça, ça veut dire que des milliers, voire des millions d’espèces meurent en un relativement très cours laps de temps. La majorité de ces épisodes sont survenus à la suite d’une chute de météore, le dernier étant vieux de 65 millions d’années et ayant décimé pas mal de grosses bébittes, poussant les survivants à s’adapter à de nouvelles conditions. 


À l’époque, notre ancêtre était une espèce de petite musaraigne qui a pu survivre aux températures glaciales faisant suite à 65 millions d’années de règne de lézard.


La dépendance humaine aux hydro-carbures, pis à la croissance économique éternelle promise par le néo-libéralisme, l’osti de trickle down sont les responsables du 6e épisode d’extinction de masse que la planète a vécu en ses 4.3 milliard d’années. Pis, je veux dire, ça ne semble que commencer, cet épisode d’extinction de masse. 


Je déteste le climatoscepticisme plus que les autres facettes du conspirationnisme, parce que les répercussions de cette croyance conne vont bien au-delà des limites qu’on conçoit comme celles de l’humanité. La Terre en entier est un système, pis on est en train de s’en servir comme si on avait une planète en entier de spare. Au moins nos enfants vont pouvoir se payer des airs climatisés, eux autres…


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Au menu cette semaine…


Nombre de Fichiers: 471


Haters, pandémie, municipal, LMM, climat, puis les champions locaux, avec surtout la partielle dans Arthabaska et la saga de Chum à Roxanne qui film des gens qui fait caca se poursuit. Sam Grenier est en vacances aux States et on a du Radio X !


Rapide bloc national, on va aux states avec surtout la liste d’Epstein qui retient l’intérêt, oh, et aussi Trump qui est allé faire un sacré fou de lui au soccer. Parait aussi que Superman est rendu woke. Bloc international, ça semble aller bizarre pour la Ruissie… 


En clips plus longs, Ouimet explique la chicane entre Elon et Trump et nous explique aussi la liste d’Epstein. Gloriane nous offre un yoga en chignage, Rebel News a un reportage de quand Alexa a été une victime. Ce soir on termine avec Zurlu à l’homamge de Fiori, demain on termine avec Gloriane ‘Cunégonde’ blais qui nous racounte enfin ce qu’elle peut pas nous dire depuis un mois. Si vous le savez, PAS DE SPOILERS!


 
 
 

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