En 2015, Vincent Tessier, fantastique gaillard de ma contrée natale de Rouyn-Noranda, a été l’instigateur de ma phrase préférée de l’année. Je vous ramène début septembre 2015, au sommet du party du samedi du FME. On est en plein à ce moment précieux, qui ne peut être savouré qu’en rétrospective, qui consiste en cette scène durant laquelle se croisent l’euphorie et la fatigue liés à cette expérience de 4 jours et deux fois le Parc.
Frisou taquin avant la lettre, Vincent m’a jeté à terre au moment qu’on s’est croisé en plein à mon arrivée à l’épique Cabaret de la Dernière Chance. Comme je suis un buveur de marathon expérimenté, je sais que ça prend un apport d’eau régulier pour survivre jusqu’au matin. Muni d’un pichet, j’en ai offert une gorgée à mon ami Vincent, objectivement pas mal avancé. Sans prendre de souffle, l’air surpris, il me dit:
‘Ah bin! Avoir su que y’avait de l’eau, je me serais pas saoulé.’
J’ai beaucoup ri.
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